L'association des Haïtiens unis aux Etats-Unis (United Haitian association of USA Inc) sera reçue ce jeudi au Congrès américain à propos du dossier des 30 000 compatriotes menacés d'expulsion. Parallèlement, les Haïtiens entendent manifester dans les rues pour réclamer le TPS (Tempory protected status) en faveur de ces illégaux.
Les illégaux haïtiens aux Etats-Unis n'entendent pas laisser s'éteindre le flambeau de la mobilisation. C'est la seule voie qui peut leur permettre d'obtenir comme les ressortissants d'autres pays le TPS (Tempory protected status) du gouvernement américain. Les récentes déclarations du président Barack Obama ont ravivé la détermination des sans-papiers, qui annoncent pour ce jeudi une manifestation de rue à Washington. Ils apporteront ainsi leur soutien aux responsables de l'Association des Haïtiens unis aux Etats-Unis (United Haitian association of USA Inc), qui seront reçus le même jour au Congrès américain au sujet du dossier des 30 000 Haïtiens menacés d'expulsion.
« Nous expliquerons au Congrès que Haïti est dans une situation d'extrême fragilité due aux cyclones de l'année dernière, a déclaré Arioste Denis, président de ladite association à HPN. Nous leur dirons que le pays ne peut pas recevoir ces 30 000 personnes. » Au cours de cette audition, les leaders de la communauté haïtienne des Etats-Unis devraient bénéficier du support de plusieurs congressmen noirs américains sensibles au dossier des illégaux haïtiens, dont les représentants Charles Rangel et Kendrick Mick.
Parallèlement, plusieurs délégations d'Haïtiens en provenance de différentes villes américaines entendent manifester pour crier leur ras-le-bol face à la « discrimination » de Washington envers des ressortissants haïtiens. Ils comptent réclamer, à l'instar des illégaux du Nicaragua, du Salvador, du Honduras, de la Somalie et du Soudan, le statut de réfugié temporaire. La situation socio-économique est aussi critique en Haïti, précisent-ils, comme elle l'est dans ces pays.
En plus des manifestations de rue, les Haïtiens annoncent qu'ils vont adopter le 30 juillet jour de « Haitian lobbying day » à Washington, capitale fédérale des Etats-Unis. « Nous voulons constituer un lobby puissant afin de porter les législateurs américains et les autres responsables à adopter une autre politique d'immigration à l'égard d'Haïti », a déclaré M. Denis. Il a aussi rappelé que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton avait, lors de son passage en Haïti en mars dernier, laissé croire que l'administration d'Obama allait accorder le TPS à une catégorie d'illégaux haïtiens.
Les illégaux haïtiens doivent encore patienter. Le président américain, Barak Obama, vient d'annoncer que leur dossier devrait être régularisé par une large réforme sur l'immigration. Il faut attendre le résultat de l'audition du Congrès de ce jeudi 30 juillet sur ce dossier pour toute nouvelle décision...
Valéry DAUDIER
daudiervalery@yahoo.fr
Les illégaux haïtiens aux Etats-Unis n'entendent pas laisser s'éteindre le flambeau de la mobilisation. C'est la seule voie qui peut leur permettre d'obtenir comme les ressortissants d'autres pays le TPS (Tempory protected status) du gouvernement américain. Les récentes déclarations du président Barack Obama ont ravivé la détermination des sans-papiers, qui annoncent pour ce jeudi une manifestation de rue à Washington. Ils apporteront ainsi leur soutien aux responsables de l'Association des Haïtiens unis aux Etats-Unis (United Haitian association of USA Inc), qui seront reçus le même jour au Congrès américain au sujet du dossier des 30 000 Haïtiens menacés d'expulsion.
« Nous expliquerons au Congrès que Haïti est dans une situation d'extrême fragilité due aux cyclones de l'année dernière, a déclaré Arioste Denis, président de ladite association à HPN. Nous leur dirons que le pays ne peut pas recevoir ces 30 000 personnes. » Au cours de cette audition, les leaders de la communauté haïtienne des Etats-Unis devraient bénéficier du support de plusieurs congressmen noirs américains sensibles au dossier des illégaux haïtiens, dont les représentants Charles Rangel et Kendrick Mick.
Parallèlement, plusieurs délégations d'Haïtiens en provenance de différentes villes américaines entendent manifester pour crier leur ras-le-bol face à la « discrimination » de Washington envers des ressortissants haïtiens. Ils comptent réclamer, à l'instar des illégaux du Nicaragua, du Salvador, du Honduras, de la Somalie et du Soudan, le statut de réfugié temporaire. La situation socio-économique est aussi critique en Haïti, précisent-ils, comme elle l'est dans ces pays.
En plus des manifestations de rue, les Haïtiens annoncent qu'ils vont adopter le 30 juillet jour de « Haitian lobbying day » à Washington, capitale fédérale des Etats-Unis. « Nous voulons constituer un lobby puissant afin de porter les législateurs américains et les autres responsables à adopter une autre politique d'immigration à l'égard d'Haïti », a déclaré M. Denis. Il a aussi rappelé que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton avait, lors de son passage en Haïti en mars dernier, laissé croire que l'administration d'Obama allait accorder le TPS à une catégorie d'illégaux haïtiens.
Les illégaux haïtiens doivent encore patienter. Le président américain, Barak Obama, vient d'annoncer que leur dossier devrait être régularisé par une large réforme sur l'immigration. Il faut attendre le résultat de l'audition du Congrès de ce jeudi 30 juillet sur ce dossier pour toute nouvelle décision...
Valéry DAUDIER
daudiervalery@yahoo.fr


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