vendredi 10 juillet 2009



La Diaspora Haïtienne en action

Nous sommes tous conscients qu’à l’heure actuelle, Haïti est dans une situation catastrophique, un abîme dans lequel l’a propulsé une gestion archaïque pratiquée depuis l’indépendance. Nous sommes aussi conscients que le monde est en train de bouger et que tout pays qui veut marcher au rythme du changement doit se mettre au pas de la modernisation. Nous sommes tout aussi bien conscients et ceci est une vérité de la palisse, que ce ne sont pas les étrangers qui apporteront le changement chez nous mais la convergence de contributions de tous les secteurs de la vie nationale.

Pourtant, certains persistent à croire que rien de sérieux ne peut sortir d’Haïti ou des haïtiens eux-mêmes, ils ont peut-être raison de le croire car nous avions changé de gouvernement à n’en plus finir, nous avions saisi toutes les opportunités qui se sont offertes à nous ; la chance qui passe, la dernière chance et autres et nous sommes encore au même point à marquer le pas sur place. Cette vision est celle bien sûr de la communauté internationale qui est fatiguée de nous voir à sa porte, sébile en mains à quémander de l’aide et à être constamment à notre chevet, alors qu’aucune prise en charge par nous autres n’est envisagée.

Toujours dans cet ordre de pensée, nous avions reçu chez nous dans le passé des coopérants qui en fait étaient venus à l’école chez nous. Nous n’insinuons pas qu’Haïti n’ait pas profité de cette expérience en quelque sorte mais ils en ont eux-mêmes d’avantage bénéficié dans la compréhension de paramètres et théorèmes appris sur les bancs et dans les labos d’Universités.
Dans le brouhaha des activités en Haïti et la vivacité qui animent femmes et hommes, on semble ne pas remarquer que si Haïti existe encore ce n’est pas à cause de l’aide internationale mais grâce à une force invisible et silencieuse que constituent sauf erreur ou omission, les deux millions de femmes et d’hommes éparpillés un peu partout sur la planète et qui forment la diaspora haïtienne.

On a depuis longtemps fermé la diaspora haïtienne dans un petit cercle où on lui assignait seulement la fonction de garantir la subsistance au moyen des transferts pour les besoins alimentaires, le logement, les frais scolaires alors que par peur, on lui bloquait par toutes sortes de stratagèmes, tout accès à la décision en Haïti.

Dieu merci, les choses ont changé et la mentalité aussi car on a finalement compris que la diaspora avec tout le bagage accumulé en terres étrangères, peut non seulement faire profiter l’économie en Haïti en y implantant des petites entreprises mais aussi partager un certain savoir faire avec ceux de l’intérieur. La diaspora n’a pas pour objectif de prendre le job des haïtiens mais bien de contribuer à y en implanter d’avantage.

Dans le cadre des rapports entre haïtiens de l’intérieur et la diaspora, un pas va être fait dans la bonne direction. Au cours de la semaine du 20 au 25 juillet 2009, un groupe de volontaires haïtiens sous le chapeau de KONBIT NEG LAKAY, une organisation de Springs Valley, New York, vont donner en Haïti une série de conférence à travers quatre localités : Tabarre, Port-au-Prince, Carrefour, Croix-des-Bouquets.

Cette série de conférences va englober divers sujets comme : « La violence un problème pour Haïti, pas une solution » « La résolution des conflits, une autre approche pour résoudre les différends » « L’entreprenariat, pour la multiplication de petites entreprises » « La délinquance juvénile, un mal très sérieux ».

C’est un pas dans la bonne direction, et c’est un pas de géant. Si dans le passé, on pouvait dire que la diaspora ne faisait que parler, maintenant qu’elle a mis les pieds dans la glaise du réel, on dira au contraire : DIASPORA EN ACTION.

Echo d’Haïti Po. Box 1305 Randolph Ma. 02368, ou à notre adresse électronique http://us.mc590.mail.yahoo.com/mc/compose?to=echodhaiti1@yahoo.com., http://us.mc590.mail.yahoo.com/mc/compose?to=echodhaitiun@yahoo.com.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire